Job, nautisme et style de vie

Venez habiter à Lausanne!
Je suis en train de faire une thèse en robotique à Lausanne et c'est l'optimal pour aller naviguer. Quand il y a du vent je quitte le boulot et je vais naviguer (j'ai la vue sur le lac au boulot)  .   Bon c'est vrai que les conditions d'un lac c'est pas toujours super et que en fin de thèse ca va être moins drôle aussi...

Je ne suis jamais arrivé à dévoiler ma vie comme vous autres (question de génération je crois).
La réflection que je me fait est que l'orientation d'une carrière on ne la choisi dans la plupart des cas pas soi-même.
Si vous désirer une vie professionelle tranquille briguer un poste de fonctionnaire d'état.
De mon côté vu que j'avais de l'ambition je suis entré dans le privé. Stress garantie - et la passion de la voile devient par moment très très secondaire.

Paul

Pour ton boulot ?

oui

habitant à toulon depuis toujours la passion de la voile est une évidence!
4 frères : 4 marins! (dont un connu! )
la voile a toujours pris une place importante dans ma vie et celle de lolo. acheter un surprise avec son frere à 16 ans ca oriente sa vie...
on était ( et on est ) très accès régate, ca nous prenait 2 we sur 3 au moins.
puis arrive la fac: (depuis longtemps je voulais etre medecin) la premiere année de médecine...ca a été la misère pendant 2 ans (question voile et boulot).
concours réussi un choix s'ouvre à moi: médécine ou dentaire? en fait mon choix était déjà fait:
je n'ai pas peur de l'affirmer: j'ai préféré etre dentiste pour le métier (manuel, le contact avec les patient, etre libéral...)
mais aussi pour les à côtés: du temps si on veut, pas de patron, et une bonne rémunération.
et 7 ans plus tard je peux vous dire que je ne regrette pas mon choix.
actuellement je peut vivre ma passion meme avec mon frere qui habite à 800km.

Voici quelques témoignages qui m'ont beaucoup intéressé, on retrouve beaucoup de façons différentes de concilier boulot et nautisme.

Il me semble que quelques grands principes se retrouvent dans vos récits:
-se diriger vers une activité professionnelle proche du nautisme n'est pas à privilégier.
-mettre en avant son boulot reste une priorité
-mettre à profit les week-end pour naviguer est essentiel
-avoir un bateau solo et un bateau en double peut être intéressant si l'équipier n'a pas les mêmes disponibilités que vous même

Et pour conclure ... certaines périodes ne me permetrons plus de naviguer autant qu'actuellement, faudra être patient, ça reviendra.
L'été 2006 sera certainement mon dernier été de "mono de voile".. faut que je m'y fasse.

Il faut absolument que j'arrive à venir à au moins 3 manches du Trophées BSP cette année !

Merci à tous!

Venez habiter à Lausanne!

Il faudra que tu viennes nous voir à l'occasion d'une régate du championnat FVLJ, en 2005 il y avait deux RS800 qui participaient à toutes les manches.
Pour ce qui est du sujet du Topic, l'idéal c'est le boulot qui paye correctement (voir mieux) et qui laisse du temps pour naviguer mais dans une vie il faut souvent faire des choix et parfois mettre la voile entre parenthèses pendant quelques années. Ces périodes peuvent ètre l'occasion de découvrir un tas d'autres activités et d'y prendre son pied.
Eric

Voici quelques témoignages qui m'ont beaucoup intéressé, on retrouve beaucoup de façons différentes de concilier boulot et nautisme.

Il me semble que quelques grands principes se retrouvent dans vos récits:
-se diriger vers une activité professionnelle proche du nautisme n'est pas à privilégier.
-mettre en avant son boulot reste une priorité
-mettre à profit les week-end pour naviguer est essentiel
-avoir un bateau solo et un bateau en double peut être intéressant si l'équipier n'a pas les mêmes disponibilités que vous même

Et pour conclure ... certaines périodes ne me permetrons plus de naviguer autant qu'actuellement, faudra être patient, ça reviendra.
L'été 2006 sera certainement mon dernier été de "mono de voile".. faut que je m'y fasse.

Il faut absolument que j'arrive à venir à au moins 3 manches du Trophées BSP cette année !

Merci à tous!

Ton analyse des précédents récits est très bonne.
En ce qui concerne le bateau solo, dans le cas où ta motivation d'achet est de répondre à un problème d'équipier, je conseillerais de ne pas anticiper et d'attendre que le cas se présente vraiment avant d'acheter.
Car d'ici là, tu as le temps d'évoluer (en niveau et en goût), et je pense que pour prendre vraiment plaisir à naviguer seul sur l'eau, il faut soit faire partie d'une flotte de bateaux identiques, soit avoir un bateau le plus vivant possible tout en étant le plus adapté à ton niveau. Si tu te retrouves à naviguer seul dans ton coin sur un bateau tranquille et peu exigeant, tu risques de t'en lasser un peu...

Oui c'est sûr .. j'ai déjà un double ... mais je pense que dans un avenir semi lointain (qqes années) .. je vais sucomber au moth. trop d'avantage cet engin .. petit, facile à déplacer, léger, rapide .... extrème

Très beau portrait du iMoth, et bref en plus.
Pourquoi attendre?
Il y a plein de low-rider à vendre en Allemagne, passage au foil oblige.
Osez le championnat du monde au Danemark au mois de juillet au milieu des volatiles......................:o

C'est sûr. Si le moth te motive, ça ne sert à rien d'attendre!

Et dire que j'ai commencé ce sujet pour me montrer qu'il va falloir accepter de freiner du côté voile ...

Non, clairement, le moth, c'est pas pour tout de suite ...

Je dois faire avec:
-porte monnaie d'étudiant
-calendrier chargé (étude + régate O5.70 + si possible intersérie skiff)

et puis voler en moth, c'est un rêve que j'ai bien le temps de faire mûrir de façon cérébrale avant que ça ne soit un réalité sur (et même au dessus) l'eau.

Pour ma part je navigue en famille et je bosse non loin de la côte (parfois même en mer à compter les anchois et niquer les dauphins)

Parfait tu vas pouvoir m'expliquer l'accord qui vient d'être passé au sein de l'union européenne sur la fin du moratoire sur la pêche de l'anchois...

T'es certain qu'il y a assez d'anchois pour qu'on augmente à nouveau les quotas de pêche à l'anchois ou est-ce pour calmer nos chers pêcheurs et éviter les batailles navales avec les Espagnols ?

Parfait tu vas pouvoir m'expliquer l'accord qui vient d'être passé au sein de l'union européenne sur la fin du moratoire sur la pêche de l'anchois...

T'es certain qu'il y a assez d'anchois pour qu'on augmente à nouveau les quotas de pêche à l'anchois ou est-ce pour calmer nos chers pêcheurs et éviter les batailles navales avec les Espagnols ?

L'accord qui vient d'être passé est un issu de négociations portant sur la totalité des stocks européens sous quota (certaines especes ne sont pas sous quota : bar, coquille, anguille...).
En ce qui concerne l'anchois, on est tres tres loin des 30000 tonnes habituelles et l'on peut donc dire que la flotille française est n'a toujours pas accès à ce stock.

Quand à savoir s'il y a assez d'anchois, on peut dire que les niveaux sont plutôt faibles en 2005. Compte tenu du cycle biologique de l'anchois (3 ans) et que l'on pêche des poissons qui ont un an et plus, il est difficile de savoir ce qu'il y aura effectivement à pêcher à l'ouverture de ce maigre quota (500 t ...avant échanges)

En septembre nous avons observé de belles concentrations de juvéniles au Nord de l'Espagne mais les niveaux de stock d'anchois d'un an et plus n'étaient pas au mieux : d'où un quota minimum et une fermeture qui aura duré quasiment un an pour la flotille du Golfe...
L'autre danger dans ce dossier serait de prolonger le moratoire et donc pousser un bon tiers de la flotille à la "sortie de flotte" et au final laisser l'accès au stock dès 2007 au seuls bateaux qui auraient eu assez d'aisance financière pour encaisser 2-3 années très moyennes (2004, 5 , 6).

La stratégie espagnole n'est pas d"éviter les incidents en mer mais plutôt de fragiliser le métier du chalut pélagique (français) au profit de ses seuls bolincheurs (basques)

bon je retourne à mon dossier en cours (une campagne de suivi du recrutement de juvéniles hivernal justement ... )


Arhhh la gestion des pêches !!!!!!!
il s'en passe des choses sous nos coques de noix ...

Tout d’abord bonne année à  tous.

Etant moi-même ingénieur-architecte naval, je me permets de compléter un petit peu tout ce qui vient d’être dit. Tout d’abord, travailler dans le milieu de l’architecture navale, dans le milieu des voiliers en particulier, est possible, mais demande une motivation expetionnelle. Ce métier est incroyablement difficile. Les places sont chères, les architectes navals, en France, gagnant leur vie grâce à leur profession se comptent sur les doigts d’une main. Cependant, il y a du travail dans le milieu du nautisme. Plusieurs voies sont possibles, qui sont chacune d’elles très intéressante. 

La première est l’école d’ingénieur. Centrale Nantes a beaucoup été cité, je pense important de mentionner également l’ENSTA, et l’ENSIETA, qui sont toutes deux des écoles généralistes (on y trouve différentes options : électronique, mécanique, pyrotechnie, architecture navale…) et qui ont un excellent enseignement en ingénierie navale. Je suis enseignant dans chacune de ces écoles et peut donc vous en parler plus dans le détail si vous le souhaitez. Pour faire ces écoles, il faut passer par la classe prépa, mais d’autres l’ont fait, rien n’est insurmontable. Cela laisse 5 ans après le bac pour se demander si vraiment l’architecture navale est une passion, ou si finalement la mécanique en générale, ou l’électronique, ou l’informatique, n’est pas plus intéressante pour en faire son métier…. A la sortie de ces écoles, avec l’option architecture navale en poche, aucun métier d’ingénieur généraliste ne vous sera fermé. Les débouchés principaux de ces filières étant surtout le off-shore, et le travail dans les bureaux d’étude ou le suivi de productions de grands chantiers tels DCN ou Alstom. Mais rien ne vous empêchera d’envoyer vos CVs dans le secteur du nautisme et du voilier.

La deuxième voie est celle de l’école d’architecture, en pleine réforme en ce moment. En France, les écoles proposant la formation d’architecte naval au sein de l’enseignement sont l’école d’architecture de Paris La Villette, et l’école d’architecture de Nantes. Tout comme les écoles d’ingénieurs, ici l’architecture navale n’est qu’une option au sein d’une formation plus généraliste. Ainsi, au sortir de l’école, avec cette option en poche vous ne vous êtes pas fermé les portes de l’ensembles des autres métiers liés à l’architecture. Je pense au contraire que l’architecture navale est une formidable école d’architecture. Je suis également enseignant à l’école d’architecture de Paris La Villette et peut donc vous en parler plus dans le détail le cas échéant.

Le choix entre ces deux voies est très personnel. Si vous avez la fibre mathématique, et le goût des sciences et de la technique en général, je vous conseillerais plutôt l’école d’ingénieur, quitte, et j’en vois quelques uns, à venir ensuite en école d’architecture pour compléter la formation. L’inverse est moins facile.
Si vous avez un bon coup de crayon, mais êtes assez réticent aux règles de trois, alors foncer directement en école d’archi…

Pour l’ensemble de ses formations, il est indispensable de bien choisir les stages qui sont une véritable porte d’entrée au milieu du travail, et qui permettent de découvrir dans le détail les professions choisies.

Pour ceux qui le souhaite je peux envoyer par mail une copie d’un article pblié dans « le marin » au sujet de ces différentes formations.

Pour finir, je recommande vivement à ceux que l'architecture navale interresse la lecture du livre de Domiinque Paulet et Dominique Presles : "architecture navale, connaissance et pratique" aux éditions de la villette.

Pour ceux qui le souhaite je peux envoyer par mail une copie d’un article pblié dans « le marin » au sujet de ces différentes formations.

Si tu as cela sous la main et facilement accessible, je serais très interressé de lire cet article.
Sinon, il y avait eu un V&V ou voile magazine il ya environ 2ans sur la nouvelle vague d'architectes naval. Je ne trouve plus le magazine chez moi, donc si quelqu'un a ce numero, j'aimerais bien avoir les references...merci d'avance

merci pour ce post qui clarifie des infos finalement assez logiques...

je suis également intéressé par cet article

Je ne suis pas encore intéressé par l'apprentissage d'une langue et je pensais imaginer d'aller faire ce TFE à nantes dans un domaine et sur un sujet touchant à la mecaflotte orientée bateaux. J'en profiterais alors évidement pour naviguer à la mer pendant l'année.

Je ne connais pas bien centrale Nantes et ne sait donc pas si c'est administrativement possible, mais en tout cas l'ENSTA propose un master, que tu peux faire (sous réserve d'acceptation de ton dossier) au sortir de ton école. Le master est je pense très interressant, mais il est payant. Je peux t'envoyer les coordonnées de son responsable pour que tu prennnes des infos. Sinon, je t'ai envoyé l'article.

Je sais que les 2 écoles sont en accord erasmus, mais je ne sais pas si ces accords fonctionnent pour toutes les sections, et pour tous les types de sujets de TFE.

Disons que pour tout ca, je vais attendre début février pour voir avec le prof responsable chez nous ce qu'il en pense. D'ici la, je vais me concentrer sur mes exams( qui commencent après demain )

Pour un choix de master en france, je n'envisage meme pas d'en faire un si je n'ai pas réussi à avoir un tfe l'année prochaine à nantes, histoire d'avoir déja une idée de l'intérieur.
En Belgique, nous n'avons pas cette culture du mouvement à l'intérieur d'un grand pays dans le cadre des études, comme en france. J'ai le temps pour voir venir ce genre d'idée un peu folle.

Encore merci